La BCE resserre les rangs face à l’envolée de l’euro
La forte progression de la monnaie unique face au dollar cette année (+14 %) attire l’attention de la BCE. Un euro fort peut faire pression sur l’inflation et l’activité économique.
La forte progression de la monnaie unique face au dollar cette année (+14 %) attire l’attention de la BCE. Un euro fort peut faire pression sur l’inflation et l’activité économique.
L’assureur a annoncé mardi avoir bouclé la cession de ses activités de gestion d’actifs au groupe bancaire BNP Paribas pour un montant total de 5,1 milliards d’euros.
Le coût moyen de gestion des fonds européens a reculé de 21 % depuis 2020, à 0,75 %. Le marché est de plus en plus occupé par des fonds de taille importante, à dominante passive, et composés pour moitié d’actifs américains.
Face à la domination chinoise, la France accélère ses investissements pour sécuriser ses approvisionnements. Usines, recyclage, partenariats : l’Etat et les industriels doivent coopérer pour éviter de nouvelles ruptures comme dans l’automobile.
La valeur de l’euro sur les six derniers mois a augmenté de plus de 13 % par rapport au dollar. Avec la guerre commerciale de Trump, il est probable qu’elle poursuive son ascension au cours des prochains mois.
Malgré les « tariffs » de Trump, les volumes de fusions-acquisitions ont franchi la barre des 1.880 milliards de dollars dans le monde au premier semestre. Mais les deals vers les Etats-Unis ont chuté, rouvrant la voie à la thèse des « champions européens ».
A l’occasion de son forum annuel, la Banque centrale européenne a confirmé sa cible d’inflation symétrique à 2 %. Elle promet de combattre avec la même vigueur les écarts à la hausse comme à la baisse.
Le président américain a imposé il y a quelques jours une « golden share » en contrepartie de son accord au rachat d’US Steel par le japonais Nippon Steel. Une mesure sans précédent qui peut faire craindre une politisation des contrôles.
Vantés pour leur performance et leur sécurité dans des marchés volatils, ces instruments complexes et opaques sont surtout très coûteux pour l’épargnant.
Klaas Knot termine son deuxième mandat à la tête de la banque centrale néerlandaise (DNB) fin juin. Dans un entretien aux « Echos », il estime que les stablecoins représentent un risque pour la stabilité financière. Et vise sans détour le président américain.